Les relations du vivant

Notre environnement n'est autre que le prolongement de nous-même !


Par quoi commencer ?

Un écosystème est composé d'un biotope et d'une biocénose (l’environnement et les êtres qui y vivent). Ces éléments interagissent entre eux du fait qu'ils vivent au même endroit, et poussé par la nécessité de nourrir leurs besoins spécifiques.


Dans cet écosystème on va retrouver 


Les ressources présentes dans chacun des écosystèmes de notre planète vont varier en fonction de nombreux paramètres tels que la richesse minérale et organique vivante du sol, la diversité et richesse en êtres végétaux, la richesse et diversité en animaux, insectes, champignons, micro-organismes...

Chaines écosystémiques

L'image ci-contre représente le réseau trophique présent dans un écosystème forestier. Les flèches montrent la direction de la chaine alimentaire de cet écosystème.

Par exemple : Le chêne (producteur primaire) produit des glands, qui vont être consommés par l'écureuil (consommateur primaire), qui lui-même va être consommé par la martre (consommateur secondaire).

image du site : "école-Payen-Bacquet"

Plantations et forêts deux écosystèmes bien distincts

L'exemple des plantations de monocultures forestières à des fins de production de bois, est utile pour mieux comprendre la nécessité du réseau trophique dans notre écosystème

Dans une plantation monospécifique  🌲



Maintenant dans une forêt naturelle  🌳🌲🌴🌵🌾


L'équilibre au naturel

Voici donc ce qu'on peux observer quand on compare un modèle contrôlé et uniformisé par l'humain, à un système spontané ancestral réalisé par la nature sauvage. 

Les relations et interactions du vivant sont plus présentes et diversifiées dans le modèle de la forêt naturelle, la vie peux donc s'y épanouir et trouver son équilibre.

Quelles sont ces relations naturelles, et les intérêts qu'elles représentes ?


Les relations de compétition

Quelques exemples : Les plantations monospécifiques, les élevages intensifs, les surfaces exploitées fortement, voir stérilisées, les milieux austères... En réalité cette relation intervient quand un nombre important d'êtres vivants de la même espèce, se retrouve obligé d'évoluer dans un espace réduit et dont les ressources sont limités...


Quelques exemples : Le romarin, le noyer, la sauge, les champignons ou bactéries sécrétant des anti-biotiques ou encore les algues rouges sont tous dans ce type de relation en tant qu'acteur.

Les relations d'exploitation

Quelques exemples : La forme de parasitisme la plus populaire est celle des virus (incapables de survivre par leur propre moyens), mais il y a aussi les poux du corps humain, les moustiques, les sangsues, mais aussi les pucerons, les punaises, les champignons (mildiou, amadouvier, oïdium...), certains autres micro-organismes... Tous se nourrissent de leur hôte, sans que lui-même puisse y trouver profit, voir même en l'affaiblissant...


Quelques exemples : Les prédateurs terrestres (loups, lions, renards, serpents...), ceux qui volent (chouettes, aigles, busards, faucons...), ceux issus des milieux aquatiques (requins, crocodiles, loutres, martres, brochets...), ceux à deux pattes appelés humains... Tous se nourrissant du corps de leurs proies (herbivores, frugivores, omnivores...)


Quelques exemples : La musaraigne et le cerf dans la forêt n'ont pas vraiment besoin l'un de l'autre directement, la truite arc en ciel et le pissenlit non plus... (maintenant nous pourrions imaginer que l'un et de l'autre participent à la création de matière organique (excréments, perturbations, mort...), améliorant indirectement les conditions alimentaires de l'un et de l'autre sur le moyen et long terme). Le neutralisme est une relation encore difficile à déterminer précisément, car tout est en relation quoi qu'il arrive dans ce monde.

Les relations de coopérations 

Quelques exemples : Les oiseaux vivant des les arbres trouvent un ans la dissémination des graines on trouve aussi cette relation (appelée épizoochorie) ; ici les plantes créent des graines ou fruits qui seront disséminés d'une manière ou d'une autre par les animaux qui les mangeront ou les porterons sur leur corps durant certaines périodes. La plante y gagne et l'animal y trouve soit sa nourriture, soit devient juste un transport éphémère. Les plantes épiphytes font partie de ce type de relation, chez les micro-organismes cela existe aussi...


Quelques exemples : Beaucoup de relations entre êtres vivants sont basées sur le mutualisme, permettant ainsi à chacun d'aller plus loin dans son épanouissement en prenant en compte les besoins des autres partenaires. Un exemple des plus probant de nos jours, est celui du lien étroit qui unis les arbres aux champignons. Les champignons ne pratiquant pas la photosynthèse sont incapables de synthétiser les sucres dont ils ont besoin pourtant...Ils sont cependant très performant dans la récupération d'eau et de nutriments du sol. Les arbres de leur côté sont adeptes de la photosynthèse et savent capter l'eau et les nutriments du sol, avec beaucoup moins d'efficacité que les champignons. Ces deux partenaires depuis de très nombreuses années maintenant, se sont alliés pour partager leur qualité afin d'améliorer leur conditions de vie. Certaines bactéries et champignons vivent aussi ce type de relation mutualiste, la pollinisation par les insectes en est une aussi... Des recherches récentes ont démontrés qu'une grande partie du monde du vivant est établie sur des relations mutualistes et symbiotiques.


Un type de relation de coopération profonde et indispensable au vivant

Quelques exemples : Pour les exemples il en existe des tonnes, la vie étant établie sur les symbioses depuis les cellules eucaryotes jusqu'à nos jours. Les humains, sont avant tout un ensemble de symbioses mêlant de nombreux organismes en associations, souvent obligatoires et intimes ; permettant ainsi à quelque chose de plus grand d'exister, et optimisant donc les possibilités et le niveau de vie de chaque participant. Les lichens et mousses sont aussi des symbioses de plus en plus étudiées de nos jours.


D'ailleurs nous sommes tous des résultats de symbioses autant nous êtres humains que toute vie que l'on peux observer autour de nous.

 Nous étions, nous sommes et nous serons symbioses

Il existe encore d'autres types de relations surement plus subtiles, ou plus complexes.

Les recherches montrent d'autant plus de nos jours, que le vivant tel que nous le connaissons n'aurait pas pu exister sans les symbioses.

Sans cela, les organismes unicellulaires que sont les eucaryotes, les procaryotes ou encore les protozoaires, auraient conservé leur forme initiale (unicellulaire), et la planète ne serait surement pas autant diversifiée.

Maintenant on peux toujours s'imaginer qu'un autre monde aurait vu le jour, car nous ne connaissons encore qu'une petit partie de se qui compose notre univers et le vivant qui l'habite...

Que la symbiose et la coopération soient avec vous !



By "Cheminement végétal"     Dec 2023